O czym jeden "pam", jak mawia pewien Mały Bandyta, tak smutno i bez nadziei na przyszłość melorecytuje tekstem drugiego "pama"?
O niemożliwym świecie? Niemożliwej kobiecie? Suchym liściu? Zafarbowanym podkoszulku?
Czy przeczucie mnie zwodzi, bo w rzeczywistości opowiada o wakacjach życia na Bahamach...
Radio FIP, do którego z radością powróciłam, wsunęło mi tę drzazgę w ucho.
Może kto językowo wyedukowany ulituje się i wyjmie?? ;)
Jest to bardzo piękny, poetycki tekst Jaques'a Preverta, który nosi tytuł "Spowiedź publiczna"...
OdpowiedzUsuńOto tekst :
Nous avons tout mélangé
c'est un fait
Nous avons profité du jour de la Pentecôte pour accrocher les oeufs de Pâques de la Saint-Barthélemy
dans l'arbre de Noël du Quatorze Juillet
Cela a fait mauvais effet
Les oeufs étaient trop rouges
La colombe s'est sauvée
Nous avons tout mélangé
c'est un fait
Les jours avec les années les désirs avec les regrets et le lait avec le café
Dans le mois de Marie paraît-il le plus beau nous avons
placé le Vendredi treize et le Grand Dimanche des
Chameaux le jour de la mort de Louis XVI l'Année
terrible l'Heure du berger et cinq minutes d'arrêt
bufet.
Et nous avons ajouté sans rime ni raison sans ruines
ni maisons sans usines et sans prison la grande
semaine des quarante heures et celle des quatre
jeudis
Et une minute de vacarme
s'il vous plaît
Une minute de cris de joie de chansons de rires et de
bruits et de longues nuits pour dormir en hiver
avec des heures supplémentaires pour rêver qu'on
est en été et de longs jours pour faire l'amour et des
rivières pour nous baigner de grands soleils pour
nous sécher
Nous avons perdu notre temps
c'est un fait
mais c'était un si mauvais temps
Nous avons avancé la pendule
nous avons arraché les feuilles mortes du calendrier
Mais nous n'avons pas sonné aux portes
c'est un fait
Nous avons seulement glissé sur la rampe de l'escalier
Nous avons parlé de jardins suspendus
vous en étiez déjà aux forteresses volantes
et vous allez plus vite pour raser une ville que le petit
barbier pour raser son village un dimanche matin
Ruines en vingt-quatre heures
le teinturier lui-même en meurt
Comment voulez-vous qu'on prenne le deuil
ze zbioru : La pluie et le beau temps
Taaaak... Dzięki Holly ;)
UsuńRozumiem, że motywujesz mnie do nauki francuskiego.
A może nawet się zawezmę i przełożę ten jeden wiersz :)
Właśnie przestało lać z Bures`go nieba.
Mam nadzieję, że tekst nie jest gorszy od tego, który spłynął na nas dziś ze sceny (H. Muller, Mauzer). Bo mam uczucie, że 'Nous avons perdu notre temps c'est un fait ", choć, kto wie -'nous avons tout mélangé'...
OdpowiedzUsuńMiłych chwil z radio FIP.
Cała czwórka (Muller, Mauzer, Prevert, Nevchehirlian) do wesołków nie należy/ała. Niewątpliwie mają talenty, swoje racje i wizje świata, jednakowoż wizyty u ich okulistów raczej bym unikała...
OdpowiedzUsuńCo do FIPa - chyba zacznę używać przymiotnika "fipny" w stosunku do pozytywnych zjawisk muzycznych :)